Arrivé à Houston en décembre dernier, Gerald Green a fait ses preuves en seulement 5 mois. Les Rockets ont fait appel à lui au meilleur des moments, puisqu’il devait prendre sa retraite quelques jours plus tard. 

Déprimé et anéanti, Gerald Green ne pensait plus jamais fouler de parquets NBA de sa vie. A la recherche de profondeur de banc, les Rockets lui ont permis de réaliser son rêve : rejouer à haut niveau dans la franchise de son cœur, qu’il supporte et suit depuis tout petit. 

Il a déclaré récemment : « Honnêtement, je pensais prendre ma retraite. Beaucoup de gens ne le savent pas, mais j’étais cassé. Je me suis dit : Regarde, si le 1er janvier 2018 je suis toujours agent libre, alors je publie une grande déclaration sur mon Instagram pour que tout le monde le sache. Merci pour cette belle carrière pendant toutes ces années, mais c’est fini. Je ne vais plus jouer. Le basketball était la dernière chose à laquelle je pensais avant de recevoir cet appel. Alors, pour moi c’était du genre : Hein, vous êtes sérieux ? »

Sa saison régulière : 12 POINTS 3 REBONDS 2.7 TROIS-PTS / MATCH

Il fait forte impression dès ses débuts en claquant de grosses performances en l’absence de James Harden : 27 et 29 points à 15/25 à trois-points. Irréel. Le style de jeu des Rockets lui va comme un gant, à tel point qu’il inscrit près de 3 trois-points par match avec une réussite de 37% (en carrière = 36%). Son engagement sur le terrain, ses gros shoots du parking et son amour pour la franchise ont conquis le cœur des fans des Rockets. Les Cavs ont leur Gérard, et Houston a son Gerald.

Son attachement pour la franchise est réel : « Peut-être que je suis partial, je ne sais pas, mais bon sang je suis prêt à mourir pour cette foutue ville. Je le ferais vraiment mec, j’adore cette ville. » L’action qui prouvent ses propos est celle face aux Wolves où Dieng poussa Chris Paul dans le public, Green est venu aussitôt défendre CP en poussant à son tour le pivot des Timberwolves. Ce geste lui coûta une amende et un match de suspension, mais ce geste démontre tout. Ce gars est touchant.

Le joueur est un compétiteur acharné qui n’a jamais rien lâché : « Tout ce que j’ai fait c’est shooter dans mon allée et fait des 1 contre 1 avec mon rottweiler. Aucune équipe ne voulait de moi man. Aucune équipe ne voulait de moi. À l’étranger non plus, même pas en G-League. C’est la seule équipe qui m’a donné ma chance. Je suis tellement heureux d’avoir cette opportunité. J’ai continué à croire en moi. Évidemment quand on arrive en novembre-décembre et qu’il n’y a toujours aucun appel, soit vous vous reposez soit vous vous battez. Donc j’ai continué à me battre. »

Les playoffs sont plus compliqués pour lui, panne d’adresse et manque de temps de jeu le bloqua à seulement 7 points marqués en sortie de banc. Mais son apport sur le terrain et en-dehors fait du bien à l’équipe.

Note de sa saison : 7/10

Merci Gerald de nous avoir fait vibrer, tu fais désormais partie de l’âme de cette équipe, ville. Agent Libre cet été, avec un salaire de 742 000 dollars la saison, Green doit être re-signer. Morey active toi. 


Mention pour cet « Award du coup de cœur de l’année » :

  • Pj Tucker
  • Luc Mbah a Moute