Les NBA Award approche à grand pas (25 juin), il est donc temps pour la rédaction de la Rockets Nation France d’élire les différents trophées des Rockets, en commençant par la meilleure progression de l’année du côté de Houston.
A l’instant où le trade de Chris Paul fut officialisé, le jeune pivot Suisse posta cette fameuse photo avec écrit « More lobs » :
(via Twitter)
Clint Capela comprit que cette année pouvait marquer un tournant dans sa carrière. Et cela a été le cas, il a explosé.
La régulière de CC15 :
13.9 points – 10.8 rebonds – 1.9 blocks
Superbe saison du Suisse, aussi bien en défense qu’en attaque. Désormais, c’est une réelle arme dissuasive pour la raquette des Rockets. Petite nouveauté cette saison, c’est lui le leader vocal en défense, avec CP. Offensivement sa connexion avec Harden et Paul marche à la perfection. A noter, sa progression au lancer franc : en deux ans il est passé de 38% de réussite à 56%. Il figure également parmi les plus adroits de la ligue en terme de shoots près du cercle (65% FG).
Sa plus grosse performance reste celle face aux Nuggets, en février dernier : 23 PTS 25 REB en seulement 29 MINUTES. Record en carrière, on n’avait plus vu ça chez un jeune pivot de Houston depuis Hakeem Olajuwon en 1985 (30 points et 25 rebonds).
Ses playoffs :
12.7 points – 11.6 rebonds – 2.1 blocks
Après une régulière de haut niveau, Capela nous a de nouveau agréablement surpris en playoffs. Opposé directement à Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert, Clint ne s’est pas laissé faire et a dicté sa loi dans la raquette. « C’est ma peinture » ou « Not in my House » déclarait-t-il sans cesse. A seulement 24 ans, il a réalisé des playoffs monstrueux plein de promesses pour l’avenir.
Sa plus grosse performance : 12 PTS 15 REB 6 BLK dont 4 contres dans les deux dernières minutes du match 4 face au Jazz, accompagné du fameux finger-wag sous les yeux de Donovan Mitchell, qui l’avait charrié quelques secondes plus tôt.
Note de la saison de Clint Capela : 7,5/10
Saison révélatrice qui lui servira de tremplin pour la suite de sa carrière. Petit point d’amélioration : sa régularité, mais ça viendra avec le temps.
