L’ailier de 32 ans a rejoint Houston l’été dernier, pour un contrat de 32 millions de dollars sur 4 ans. Les Texans recherchaient un joueur capable de leurs faire passer un cap en défense, ils l’ont trouvés.

C’est pourtant sur le banc que Tucker commença sa saison aux Rockets, devancé par Ryan Anderson. Après de bonnes entrées et des actions déterminantes, Pj devient starter et forme une raquette « new look » aux côtés de Clint Capela. Réputé pour être un solide défenseur, sa panoplie offensive est trop souvent sous-estimé. Sa bonne entente avec son coach, Mike D’Antoni, a joué un gros rôle dans sa progression en attaque. Si les Rockets figurent aujourd’hui parmi les meilleures défenses de la ligue, Tucker y est pour beaucoup.

Sa saison régulière : 6.1 points 5.6 rebonds 1 steal 

A première vue, ses statistiques ne paraissent pas incroyable, mais son apport sur le terrain est tout simplement déterminant pour Houston. Sans lui, l’équipe défend moins. De plus, Tucker est un des rares joueurs de la ligue à pouvoir défendre aussi bien un poste 1 qu’un poste 5. Une petite boule de muscle qui sait défendre mais également attaquer et shooter. Il a tout simplement battu son record en carrière de trois-points inscrits et tentés (115/310 : 37.1% – 1.4 trois-points par match). Le style de jeu des Rockets lui permet de s’exprimer dans tous les compartiments du jeu : shoots à 3 points en sortie de picks, drives dans la raquette, shoots depuis le corner, catch & shoots…Ses aides défensives, ses bonnes anticipations et sa force de dissuasion lui permet d’être aujourd’hui le meilleur défenseur de l’équipe.

Ses playoffs : 9 points 6.5 rebonds 0.8 block 0.6 steal

Il a clairement step up lors de ses playoffs 2018. Son implication défensive est tout simplement sublime. Quasiment 1 contre et 1 interception, plus de 6 rebonds de moyenne. Il a été l’arme principale de la défense des Texans. Il a également beaucoup apporté à l’attaque de MDA, en inscrivant plus de 2 trois-points par match avec un impressionnant 35/75 depuis le parking (47% !). Il a d’abord défendu Butler-Towns, puis Mitchell-Gobert, et enfin Durant-Thompson. Son travail défensif a été remarquable et ses match-up mentionnés ci-dessus montre toute sa polyvalence en défense.

Note de sa saison : 7/10

Combattant de l’ombre, Pj Tucker a su s’installer au poste 4. Chien de garde de la défense mais également sniper la plupart du temps, il a très clairement été le facteur X des Rockets cette saison. Personne ne pourra remplacer Pat Beverley, mais Pj Tucker a su réaliser les mêmes tâches que notre ancien guard, en devenant le nouveau « pitbull » de l’équipe.