James Harden et les Houston Rockets c’est fini. Si vous ne le saviez pas, cela voudra dire que vous habitez dans une grotte. Après la lettre ouverte d’Arthur – CM du compte Twitter Rockets Nation France – destinée à James Harden, que vous pouvez lire ICI, c’est l’ensemble des rédacteurs qui ont souhaité partager leur ressenti quant à l’époque The Beard, désormais révolue…

Enzo

Comment parler du départ du joueur qui m’a le plus influencé depuis que je suis la NBA. Ma passion pour ce sport n’a été que grandissante au côté de cette équipe rouge et blanche, et de ce grand et gros barbu. 

Je ne suis qu’un fan très récent de la NBA et que je me souvienne, depuis que je suis rentré dans le monde du basket James Harden était déjà un Rockets. Pourtant ce n’est pas lui qui m’a tapé dans l’œil en premier. Il a fallu qu’un après-midi des plus banale chez un ami de toujours ne transforme ma vie de simple collégien fan de foot, à un amoureux inconditionnel pour le basket, la NBA et les Houston Rockets. Ce jour-là je vais jouer pour la première fois à NBA 2k15, je prends le Thunder car mon joueur favori à ce moment été Kevin Durant. Et mon ami prendra les Houston Rockets de James Harden. La branlé que je prends est monumentale, et pour couronner le tout il avait réussi à me planter 50 points avec James Harden. Pourtant au lieu de m’énerver je suis tombé raide dingue de ce joueur, tout cela à cause d’un jeu. Après ça j’ai demandé à voir comment il jouait réellement et c’est à partir de là que chaque matin je découvrais la sensation de voir les highlights d’après match de la NBA. Le coup de foudre est immédiat, toute les équipes me fascine, chaque joueur a son style et sa manière de se démarquer des autres. Mais c’est ce barbu en rouge et blanc qui à l’époque au côté de Patrick Beverley, Trevor Ariza, Dwight Howard, Josh Smith, Donatas Motiejūnas et tout cet effectif pour moi mythique de 2014-2015 que je me levais chaque matin pour connaitre le résultat de leurs matchs.

 Moi qui ne peux pratiquer aucun sport collectif ou d’endurance à cause d’une foutu maladie, c’était bien la première fois de ma vie que je regrettais de ne pas pouvoirs jouer en club. Pourtant cette année, après une série incroyable contre les Clippers, Houston s’inclinait face à ceux qui allaient devenir leurs rivaux de toujours, les Warriors. A ce moment je ne comprenais pas vraiment comment les playoffs marchait, mais ce qui été sûr c’est que Harden et les Rockets avaient gagné une place qui n’allait que grandir dans mon cœur. 

Les deux saisons suivantes n’allaient pas être aussi forte que 2015, et pourtant les voir perdre me donnait encore plus envie de revoir Harden et les Rockets la saison d’après. James ne faisait que monter en température et quand tout le monde disait qu’il ne pouvait pas aller plus haut, il déchirait les cieux, et j’en été éblouit

. Pourtant malgré toute ces belles statistiques, ces détracteurs ces faisaient de plus en plus nombreux. Mais qu’importe les défaites, après avoir gouté au doux parfum d’une finale de conférence les Rockets étaient devenu pour moi la plus belle équipe de la NBA. Tant que Harden était là je pensais toujours que les Rockets avaient une chance d’obtenir le titre. 

Et finalement je pensais que mon attente allait enfin payer lors de cette saison 2017-2018. Blockbuster trade pour Chris Paul, 1er de la conférence Ouest avec 65W, le smal-ball et James Harden… 30 points de moyenne pour la première fois de sa carrière, triple double en 60-10-10, ces step-back et Pick&Roll, son duo avec CP3, son titre de MVP… J’étais au comble du bonheur et tout était là. Mais la suite on la connait que trop bien… De gaffes en gaffes, et probablement de caprices en caprices, les Rockets ne redeviendront jamais ce qu’ils étaient cette saison de 2017-2018. Pourtant j’y ai cru, et avec le temps et cette finale de conf, Harden était devenu mon goat, celui en qui j’avais placé tous mes espoirs. Chaque saison je le disais, « cette année le titre est pour nous ! ». Aujourd’hui je suis déçu et j’ai encore beaucoup de mal à croire ce qu’il s’est passé, c’est de la trahison purement et simplement. Et pourtant c’est Harden qui a fait de moi un fan de Houston. Lorsqu’on joue à un sport collectif, on joue avec une équipe et on se bat pour ce qui est écrit devant le maillot. J’avais même accepté l’idée qu’Harden soit un monstre sans bague, et j’étais fier de supporter un perdant. Car en même temps qu’Harden mon parcours aussi été laborieux, je me représentais ainsi dans cette équipe. Enfin si par hasard Harden arrive à gagner une bague ailleurs, je suis sûr qu’elle n’aura aucune saveur, car malgré cette trahison James restes au fond un Rockets.

Bref, je n’oublierais jamais ce que tu as fait pour la franchise, ton passage a marqué l’histoire, mais la fin mettra du temps à passer. D’ici là je parlerais de James Harden, aka The Beard comme une légende, un monstre du basket qui aura laissé une empreinte indélébile en NBA, et que j’ai eu la chance de voir dans l’équipe qui restera à jamais dans mon cœur.


Baptiste

James Harden. Que dire de ton passage à Houston. Je t’ai vu grandir avec ce maillot. Tu m’as toujours régalé quand je te voyais jouer. Des gros matchs que tu nous a fait, que ce soit en PO comme en régulière…C’était un plaisir. Depuis ton arrivée, tu as toujours porté les Rockets dans les meilleurs comme dans les mauvais moments. De nombreuses stars sont passées : Howard, CP3, Melo ou encore Russ. Mais toi, tu es toujours rester aux Rockets en te disant que je vais ramener le titre à la franchise de mon coeur. Tu as fait des séries de PO extraordinaires, le come-back contre les Clippers tu y étais pour quelque chose. Ton TD à 61 pts contre le Magic et en plus le titre de meilleur marqueur des Rockets sur un match.

Tellement de bons moments, on a passé ensemble avec ce maillot rouge. C’était le premier maillot que j’ai acheté. Je me souviendrais toujours le jour on se fêtais mes 18 ans tu m’as recalé en mettant un gros shoot face aux Warriors pour offrir la victoire aux Rockets. Tu pars un peu de manière injuste on va dire et surtout l’impression énorme d’un devoir inachevé et qui va faire un énorme vide à Houston. Cependant j’espère qu’un jour tu auras la chance de mettre la bague à ton doigt parce que tu le mérites pour tout ce que tu as fait et pour ton travail fourni. Merci James Harden et bonne chance à Brooklyn.


Alex

James Edward Harden. Que dire, le seul mot qui me vient à l’esprit est merci. Merci de m’avoir fait vibrer pendant toutes ces années à Houston. Merci de m’avoir fait aimer le basketball et aimer les Houston Rockets, car oui si aujourd’hui je supporte les Rockets c’est bien grâce à toi. Je ne garderais que les bons moments que j’ai passé grâce à toi et pas ces derniers mois compliqués. Je n’oublierais jamais les jours où tu m’as fais sauter et crier de joie, je suis si fier d’avoir pu supporter pendant 8ans une équipe avec l’un des meilleurs joueurs de la ligue. Tes merveilleux step-back resterons a jamais dans ma mémoire. Pendant toutes ces années je n’ai pas aimé un joueur mais un extraterrestre capable de faire des merveilles a n’importe quel moment du match. Je te suis reconnaissant à jamais, Encore merci pour tout Monsieur James Harden.


Maël

James, tu es le joueur qui m’a fait kiffer la NBA et le basket en général, me lever en pleine nuit pour te regarder, toi et tes collègues en rouge jouer de façon originale parfois, un jeu qui sortait des codes et c’est ça que j’ai kiffé. Quand j’ai commencé à te suivre, une grande partie de la communauté NBA te détestait, mais c’est ça qui m’a fait t’aimer encore plus. Ils te détestent mais ils ont peur de toi. J’aurais évidemment préféré une fin différente avec plus de professionnalisme mais bon je ne vais pas tout oublier pour ces 2 derniers mois. See you soon, I hope.