Le 2 Mai 2014, à Portland, le ciel tombe sur la tête des Rockets. Damian Lillard vient d’éliminer les Texans sur un tir au buzzer. Les Rockets viennent de subir le premier “dame time”, de la part du meneur de la franchise de l’Oregon, et sont éliminés des playoffs au premier tour malgré une très belle 4ème place.

Un effectif composé de guerriers.

Hormis James Harden et Dwight Howard, l’effectif des Rockets – à l’orée de la saison 2014/15 – n’est pas composé de superstars mais bel et bien de roles players, de guerriers tels que Patrick Beverley, Terrence Jones ou bien encore Donatas Motiejunas et Jason Terry. L’équipe coachée par Kevin McHale terminera la saison suivante à la deuxième place d’une conférence Ouest déjà très relevée, puisque dans cette dernière il y a les Spurs champion la saison précédente et donc en quête de back-to-back. Les Warriors de Golden State, franchise de la baie d’Oakland, émergent et feront naître dans cette même saison une rivalité avec les Rockets. Ces derniers finiront d’ailleurs devant les champions en titre à l’aide d’un bilan incroyable – au vue de l’effectif – de 56 victoires pour 26 défaites.

Des playoffs de haut voltige.

Fort de leur seconde place, les Rockets entameront leur playoffs contre les voisins de Dallas, emmenés par le génial Dirk Nowitzki. Houston ne fera pas de détails face aux champions 2011 et les sortiront sèchement en 5 matchs. Viennent ensuite les Clippers de Los Angeles, d’un trio de feu qui est composé de Blake Griffin, DeAndre Jordan et Chris Paul. Les acteurs de ce mythique « Lob City » ont d’ailleurs sorti les champions au premier tour. La série entre Clippers et Rockets marquera les esprits puisqu’après avoir été menés 3-1, les Texans iront chercher un game 7 après un comeback historique dans le Game 6. Ils remporteront le match décisif à la maison, avec des roles players en feu. Puis, en finale de conférence, les Warriors élimineront les Rockets sèchement sur le score de 4-1 et fileront vers des finales qu’ils remporteront afin d’obtenir le premier de leur trois titres dans les années 2010.

Cette saison 2014/15 montrera une nouvelle fois que Houston roule bien avec son duo Harden/Howard entouré de roles players efficaces. Saison qui se finit mal, mais laisse quelques lueurs d’espoirs pour la suite.